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Législatives

Quand les candidats s'engagent pour la langue basque

Rédaction

De nombreux candidats aux législatives se sont positionnés sur la situation de la langue basque, bien que, dans l'ensemble, les propositions restent très vagues.

  • Manifestation à Bayonne. Photo: EITB

    Des milliers de personnes revendiquent le droit de vivre en basque, le 31 mars à Bayonne. Photo EITB

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Le Conseil des organismes sociaux de la langue basque Kontseilua a recueilli et analysé les engagements des partis et candidats aux éléctions législatives pour améliorer la situation de la langue basque.

Bien que la langue basque n'ait pas été un sujet prioritaire durant la campagne, la manifestation du 31 mars à Bayonne a poussé de nombreux candidats à se positionner sur le sujet. Le site aginduazor.eu recueille leurs déclarations.

La plupart des candidats se sont engagés en faveur de la ratification de la Charte Européenne des langues régionales et minoritaires, même le Front de Gauche. Certains candidats, y compris le député du Parti radical valoisien, Jean Grenet, se sont également engagés en faveur d'une loi et d'un statut pour l'euskara.

"Les candidats EH BAI, EAJ, EE-LV, PS, le candidat UMP Marc Oxibar, le Centre pour la France, Alliance Ecologiste indépendante NPA et Eric Pététin se sont prononcés en faveur de l'officialisation ou de la reconnaissance de l'euskara, les autres partis et/ou candidats ne se sont pas prononcés," indique Konsteilua dans un communiqué.

EH BAI, EAJ, EE-LV, PS, le candidat UMP Marc Oxibar, le Centre pour la France, Alliance Ecologiste Indépendante et le NPA se prononcent en faveur de la modification de la constitution, et d'une loi.

Néanmoins, dans l'ensemble, "les propositions restent très vagues, à l'exception des candidats d'EH BAI," selon Kontseilua. Les candidats d'EH BAI revendiquent un statut égalitaire entre l'euskara et le français, une politique linguistique souveraine définie et gérée par une institution spécifique au Pays Basque, et la reconnaissance des droits linguistiques.

La ratification de la Charte signifierait sans doute "une avancée", estime Kontseilua. Néanmoins, la charte recueille une série de mesures que chaque Etat est libre d'adopter ou non et c'est l'Etat lui-même qui évalue le degré de réalisation des mesures. "Dans le cas ou les engagements pris n'auraient pas été respectés, il n’y a aucune conséquence," avertit le Conseil.

Pour améliorer davantage la situation de la langue basque, Kontseilua réclame une loi et un statut adéquat, une loi qui crée "des obligations et des sanctions". "La loi doit avoir un caractère général (...), elle doit avoir des objectifs et un calendrier concret, être pourvue de moyens, être transversale, et prendre en compte tous les secteurs," estime Kontseilua.

Parmi les minimums indispensables à la langue basque, Konsteilua cite "la mise en œuvre d'une politique linguistique sans aucune ingérence extérieure puis par un statut adéquat, à savoir, l'officialisation."

"C'est le caractère officiel de l’euskara qui lui permettra de reconnaître les droits linguistiques des locuteurs bascophones et de mettre en œuvre une politique linguistique efficace," souligne le Conseil des organismes sociaux de la langue basque.

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