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Euro finale

L'Espagne sans pitié pour l'Italie

Rédaction

Avec ce nouveau succès l'Espagne entre dans l'histoire en devenant la première équipe à garder son titre européen et, surtout, la première à enchaîner trois victoires de suite dans un tournoi majeur.

01:51
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L'Espagne a retrouvé le jeu collectif qui l'avait porté sur le toit du monde en 2010 pour conserver son titre de championne d'Europe en dominant (4-0) l'Italie en finale de l'Euro 2012, dimanche soir au stade olympique de Kiev.

Avec ce nouveau succès l'Espagne entre dans l'histoire en devenant la première équipe à garder son titre européen et, surtout, la première à enchaîner trois victoires de suite dans un tournoi majeur après ses sacres européen de 2008 et mondial de 2010.

Ce titre est également une réussite personnelle pour Vincente Del Bosque, le technicien espagnol, qui devient le second entraîneur, après l'Allemand de l'Ouest Helmut Schön, à remporter successivement une Coupe du monde et un championnat d'Europe.

Le champion d'Europe a rapidement pris la direction d'un nouveau sacre en ouvrant le score par David Silva dès la 14e minute puis le sort de la finale a été pratiquement scellé quand l'arrière gauche Jordi Alba a inscrit son premier but en sélection peu de temps avant la pause (41e).

En seconde période, la tâche de l'Italie est devenue insurmontable quand son troisième remplaçant, le Parisien Thiago Motta, s'est blessé à peine entré sur la pelouse obligeant son équipe à terminer à dix. Dès lors la voie était libre pour l'Espagne qui s'échappait grâce au troisième but de Fernando Torres dans la compétition (84e). Elle humiliait, ensuite, une formation italienne qui ne méritait pas cela quand Juan Mata, qui venait de rentrer en jeu pour ses premières minutes dans l'Euro, inscrivait le quatrième but espagnol (88e).

L'Espagne, favorite du tournoi mais qui n'avait pas été aussi impressionnante qu'attendue tout au long de son parcours, a gardé le meilleur pour la fin. Son intelligence de jeu, sa maîtrise collective, son réalisme ont eu raison d'une équipe italienne de plus en plus emballante au fil de la compétition mais qui, en finale, n'a pas eu les ressources physiques et dans le jeu pour faire douter sa rivale qui termine l'Euro avec la meilleure défense en ayant encaissé qu'un but.

L'Espagne s'alignait avec le même onze de départ que lors du premier match face à l'Italie il y a trois semaines (1-1) et Cecs Fabregas, qui était titularisé pour la troisième fois dans le tournoi, retrouvait la place à la pointe de l'attaque occupée par Alvaro Negredo en demi-finale contre le Portugal.

Côté italien le seul changement par rapport à la demi-finale gagnée face à l'Allemagne concernait le retour d'Ignazio Abate, remis de ses problèmes à la jambe gauche et qui remplaçait Federico Balzaretti.

Comme face à l'Allemagne, l'Italie vivait un début de match difficile. Dès la 11e minute une superbe action espagnole se concluait par une tentative de Xavi Hernandez qui frôlait la barre transversale.

Les Transalpins finissaient par payer cette entame de match à reculons. Cesc Fabregas effaçait Giorgio Chiellini, sur le côté droit. Arrivé à la ligne de sortie de but il centrait en retrait pour David Silva qui ouvrait le score d'une reprise de la tête sur laquelle Gianluigi Buffon ne pouvait absolument rien et qui allait terminer sa course sous la barre (14e).

Alors que Chiellini, blessé, était remplacé Federico Balzaretti (22e), ce but avait le don de secouer la squadra azzura qui dès lors prenait le pas sur sa rivale au milieu de terrain. Le danger se rapprochait de la cage d'Iker Casillas mais le portier et capitaine espagnol veillait. Il s'interposait pour soulager sa défense sur deux corners, bloquait une balle d'Antonio Cassano (25e) puis repoussait des deux poings un tir du même Cassano (32e).

L'Espagne, qui était pour une fois dominée dans la possession de balle, retrouvait des couleurs sur un contre. Sur un long renvoi de Casillas, le latéral gauche Jordi Alba, nouvelle recrue de Barcelone, sollicitait un une-deux avec Xavi Hernandez. Continuant sa course il récupérait le ballon dans le dos de la défense italienne pour se présenter seul devant Buffon qu'il trompait d'une frappe du pied gauche (41e).

Les deux équipes retrouvaient les vestiaires après une dernière frappe de Riccardo Montolivo qui ne surprenait pas Casillas (44e).

Antonio Di Natale remplaçait Cassano à la reprise et s'illustrait rapidement dans un duel avec Casillas que le capitaine espagnol remportait (50e). Entre-temps Fabregas était passé tout près du but du KO (48e). Le match basculait quand Thiago Motta, le joueur du Paris SG, se blessait à la cuisse (60e). Cesare Prandelli, l'entraîneur italien ayant effectué ses trois changements, l'Italie devait finir le match à dix.

De ce fait l'Italie assistait pratiquement en spectateur au triomphe annoncé des Espagnols qui assiégeaient le camp transalpin. Fabregas cédait sa place à Fernando Torres et ce dernier signait son entrée en jeu et tuait définitivement le match en inscrivant son troisième but dans la compétition (84e).

Le jeu était devenu à sens unique quand Juan Mata faisait à son tour son entrée sur le terrain. Il venait ensuite se mêler à la fête en marquant le quatrième but espagnol à la réception d'une passe de l'extérieur du pied de son coéquipier de Chelsea, Fernando Torres (88e).

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