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politique

Grève de la faim

Iosu Uribetxebarria se voit accorder la semi-liberté

Rédaction

Le placement en semi-liberté du détenu basque Iosu Uribetxebarria, gravement malade, est un pas indispensable avant de pouvoir bénéficier d'une éventuelle remise en liberté conditionnelle.

  • Le détenu basque Iosu Uribetxebarria. Photo: EITB

    Le détenu basque Iosu Uribetxebarria. Photo: EITB

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Le détenu basque Iosu Uribetxebarria, gravement malade et en grève de la faim depuis une dizaine de jours, pourra bénéficier d'un placement en semi-liberté, a annoncé vendredi le ministère espagnol de l'Intérieur.

Les autorités espagnoles ont donné feu vert à l'application de l'article 104.4 du règlement pénitentiaire, qui assouplit les conditions d'emprisonnement de Iosu Uribetxebarria en lui attribuant le "troisième degré" pénitentiaire, aux termes duquel le détenu quitte la prison le matin et le regagne le soir pour y passer la nuit.

Cet assouplissement est un pas indispensable avant de pouvoir bénéficier d'une éventuelle remise en liberté conditionnelle. Celle-ci pourrait se produire en début de la semaine prochaine.

Iosu Uribetxebarria souffre d'un cancer du rein qui a métastasé aux poumons et au cerveau et se trouve dans un hôpital de Saint-Sébastien (Donostia). Il a entamé une grève de la faim depuis mercredi dernier pour réclamer que lui soit appliquée la liberté conditionnelle, en raison de la gravité de son état, et pour pouvoir passer ses derniers jours entouré de l'affection des siens.

Depuis plusieurs jours, des centaines de détenus basques sont "en lutte" pour dénoncer la situation que souffre Iosu. En France et en Espagne, de nombreux établissements pénitentiaires sont affectés par des grèves de la faim "tournantes" ou illimitées, des refus de plateaux ou des mouvements de protestation tels que "refus de sortir de cellule", "rassemblements" et "envois massifs de lettres au ministère".


Manifestation interdite

Les appels à la remise en liberté conditionnelle du détenu se sont multipliés ces derniers jours. Néanmoins, la manifestation prévue ce samedi à Bilbao en faveur de la remise en liberté d'Uribetxebarria et d'autres détenus de l'ETA gravement malades, a été interdite par Santiago Pedraz, juge à l'Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole.

Selon le juge, la manifestation "exalte la lutte armée" et pourrait constituer une "apologie du terrorisme".

Le juge a également sollicité un avis du médecin pour savoir si le cancer de Iosu Uribetxebarria peut être traité sans que le détenu quitte la prison...

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