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politique

Catalogne

La marée humaine pour l'indépendance catalane vue du Pays Basque

Rédaction

La marée humaine en Catalogne pour l'indépendance a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique du Pays Basque.

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La marée humaine en Catalogne pour l'indépendance a été suivie avec intérêt au Pays Basque, où des élections anticipées auront lieu le 21 octobre prochain.

Des centaines de milliers de Catalans - 1,5 million selon la police - sont descendus mardi dans les rues de Barcelone pour défendre une autonomie accrue face au gouvernement central. Une participation sans précédent depuis le défilé historique de 1977 pour l'autonomie de la région.

Le gouvernement nationaliste (CiU) de Catalogne avait lui-même appelé à une participation massive. Son président, Artur Mas, envisage d'entreprendre des démarches vers une indépendance et d'anticiper les élections si le gouvernement du président du gouvernement Mariano Rajoy (Parti populaire) n'acceptait pas la mise en oeuvre d'un "pacte" qui donnerait à la région sa propre autorité fiscale.

Certains économistes estiment que la Catalogne, qui représente 15% de la population et 20% de l'activité économique de l'Espagne, paye chaque année 12 milliards d'euros d'impôts de plus que ce qu'elle reçoit de l'Etat central en services publics.

Une propre autorité fiscale ne serait qu'un premier pas vers plus de souveraineté. Artur Mas veut doter la Catalogne de plus d'"institutions d'État".

Au Pays Basque, où les forces souverainistes ne cessent de gagner en force, les réactions de la classe politique ne se sont pas fait attendre.

"Plus l'autonomie d'Euskadi augmente, plus le Pays Basque ira mieux," a estimé Andoni Ortuzar, président du bureau biscayen du Parti nationaliste basque (PNV, droite). Pour la coalition indépendantiste basque de gauche EH Bildu, l'indépendance est un outil indispensable pour sortir de la crise.

Une manifestation aussi géante "ne peut pas tomber dans l'oreille d'un sourd," a estimé de son côté le président de la Communauté autonome basque, Patxi Lopez (Parti socialiste d'Euskadi). Il a critiqué ceux qui profitent de la crise pour réclamer une "re-centralisation" et une réduction des autonomies régionales.

Pour le Parti populaire du Pays Basque, par contre, la manifestation à Barcelone était une scène d'affrontement et de division. "Au lieu d'avancer sur le chemin du radicalisme et de l'indépendantisme, le Parti populaire veut sortir de la crise avec plus d'union," a dit Iñaki Oyarzabal.

Le 21 octobre prochain, les électeurs basques sont appelés aux urnes.


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