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Société

Pays Basque nord

Saint-Pée-sur-Nivelle: une stèle pour la lutte anti-LGV au Pays Basque

Rédaction

À Saint-Pée-sur-Nivelle, quelque 300 personnes ont juré devant une stèle de s'opposer au projet de la nouvelle LGV au Pays Basque, un projet "inutile, ruineux et destructeur".

  • Une stèle en hommage à la lutte contre la nouvelle LGV au Pays Basque. Photo: CADE

    Une stèle en hommage à la lutte contre la nouvelle LGV au Pays Basque. Photo: CADE

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Environ 300 personnes ont prêté serment devant une stèle, installée ce dimanche à Saint-Pée-sur-Nivelle (Senpere), de poursuivre la lutte contre le projet de la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) au Pays Basque nord.

À l'appel de dizaines d'associations et de collectifs, quelque 300 personnes ont manifesté ce dimanche à Saint-Pée-sur-Nivelle contre le projet de la LGV, alors que Christine Bessonart, maire de Saint-Pée-sur-Nivelle et Jean-Louis Laduche, maire d'Ascain, ont dévoilé une statue taillée dans une pierre de la Rhune par l'artiste Pantxoa Tellechea.

La statue, représentant une main stoppant le projet de la LGV, a été installée sur un site symbolique.

"Symbolique car il y a encore deux tracés possibles et que cela nous permet d'affirmer encore avec force que nous ne sommes en faveur d'aucun d'entre eux," a dit Victor Pachon, porte-parole du CADE, et "symbolique car sur l'endroit où nous sommes les dégâts seraient immenses car il s'agirait alors de creuser une tranchée de plus de 30m de profondeur et assez large pour construire 5 voies ferrées parallèles pour stocker les trains en cas d'incident dans les tunnels".

Après l'inauguration de la statue, les militants anti-LGV ont juré de s'opposer à ce projet "inutile, ruineux et destructeur".

"RFF, Alain Rousset, Alain Juppé veulent forcer le passage programmant l'enquête publique dès 2013", alertent les militants anti-LGV. Pourtant, les assises des ferroviaires préconisent un moratoire sur les projets LGV, les travaux effectués par RFF sur la ligne existante permettent d'accroitre de manière très importante les capacités des voies existantes et la crise provoque un report de la saturation déjà surestimée.

"Le signal que nous donnons aujourd'hui avec cette marche et ce serment, le signal que nous donnerons encore en septembre à travers notre enquête publique, le signal que nous donnerons encore le 27 octobre derrière les tracteurs, c'est que les populations ne veulent pas de cette LGV!", ont souligné les manifestants.

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