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politique

Batasuna

Le tribunal de Pau rejette le mandat d'arrêt contre Aurore Martin

Rédaction

La cour d'appel de Pau a refusé d'appliquer le mandat d'arrêt lancé par les autorités espagnoles contre Aurore Martin, militante de Batasuna.

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Le tribunal de Pau a rejetté le mandat d''arrêt européen lancé par l''Etat espagnol contre Aurore Martin, militante de Batasuna, parti légal en France, mais illégal en Espagne, indique le site info en langue basque Kazeta.info.

Le mandat d''arrêt, délivré par le juge espagnol Baltasar Garzon, visait le délit "d''intégration d''organisation terroriste". La justice espagnole la poursuivait pour appartenance au Bureau politique de Batasuna, à EHAK et à ANV, tous des partis mis hors-la-loi en Espagne à cause de leurs liens présumés avec la bande armée ETA. Or, Batasuna est un parti légal en France.

L''avocat général de la Chambre de l''instruction de la cour d''appel de Pau avait regretté que "l''on ne savait pas très bien à quel titre elle est poursuivie, ni à quelle date, ni en quel lieu," peut-on lire sur le Sud Ouest du 2 juin.

L''insuffisance de renseignements dans le dossier envoyé par les services espagnols a mené le juge à refuser d''appliquer le mandat d''arrêt.

Au courant des dernières semaines et mois, de nombreux élus et organisations avaient protesté contre ce mandat d''arrêt et le mandat d''arrêt en général.

Les signataires d''une pétition ont demandé aux autorités françaises de mettre un "terme à l''application des mandats d''arrêt européens contre les militants politiques", en rappelant que "la liberté d''expression et la liberté de défendre des opinions politiques constituent des piliers fondamentaux de la démocratie".

Cette pétition a été signée par les deux euro-députés Europe Ecologie de la circonscription, José Bové et Cathérine Grèze, par le député Jean Lassalle, la conseillère régionale d''Europe Ecologie, Alice Leiciaguezahar, les conseillers généraux Alain Iriart et Kotte Ecenarro, 17 maires, 13 adjoints au maire et 52 conseillers municipaux.

L''Union Syndicale Solidaire, le syndicat agricole ELB, l''association des Amis de Karl Marx et le parti occitan Libertat se sont également prononcés au travers de communiqués contre cette procédure.

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