Le maintien de la fermeture nocturne anticipée des bars de Bayonne quatre jours par semaine ne passe toujours pas dans le gosier des cafetiers de la capitale labourdine, qui, après avoir attendu une réunion de synthèse annoncée pour la fin 2010, ne l''attendent plus et passent à l''offensive.

Au centre de dispositions visant à réduire l''incivilité et les comportements de sur-éthylisme, la fermeture des bars et restaurants à minuit et demi, du lundi au jeudi (au lieu de deux heures les autres jours), tel que voulue et exigée par la municipalité, serait responsable d''une perte sèche de revenus, et d''un comportement "centrifuge" des consommateurs noctambules.

Une situation de rupture du dialogue qui amène Pierre Barat, le représentant des cafetiers et restaurateurs bayonnais, a estimé que, désormais, "c''est terminé", depuis le député-maire Jean Grenet ait décidé unilatéralement de prolonger ces dispositions de fermeture jusqu''à "au moins" fin 2011.

Seront donc envisagées des initiatives de protestation, mais également la relance d''une procédure devant le tribunal administratif, qui visera à démontrer notamment que deux poids deux mesures existeraient entre les professionnels des bars et les associations responsables des peñas bayonnaises.

Les cafetiers bayonnais n''entendent donc toujours pas accepter&' || 'nbsp; que la profession écope pour ces pratiques ou soit obligé d''assumer pleinement une mise au pilori pour "quatre ou cinq établissements qui ne jouent pas le jeu"

"S''il y a autant de bars au Petit Bayonne, c''est bien la municipalité actuelle qui a accordé les licences 4 et toléré cette concentration", expliquait-il l''an passé.

Autres grumeaux qui ne passent pas dans cette pâte à crêpe : la "nonchalance" avec laquelle la Ville de Bayonne a laissé le Salon de la Ferme Basque Lurrama trouver à Biarritz des solutions jugées non satisfaisantes ici, ou encore les menaces qui pèseraient sur le maintien dans son fief historique de la Foire au Jambon.